L’éradication du frelon asiatique n’étant plus possible, la lutte vise à freiner son expansion. Pour compléter les moyens actuels (pièges à appâts alimentaires, piégeage des fondatrices, destruction des nids…), l’Inra travaille sur des méthodes de lutte biologique, des pièges à attractif alimentaire ou à phéromones…

Afin de mieux le combattre, l’unité Santé et agroécologie du vignoble cherche à mieux comprendre le comportement de cette espèce invasive. Une expérience de capture-marquage-recapture sur plusieurs centaines de frelons a permis d’estimer à 350 le nombre de frelons différents visitant chaque jour un rucher de taille réduite, comptant six ruches. Certaines semblent plus attractives pour les frelons. L’hypothèse la plus plausible avancée par l’Inra serait que « les ruches les plus attaquées sont probablement les moins agressives ».

Pour connaître l’activité et le rayon d’action du prédateur, l’Inra a marqué les frelons avec des puces RFID, comme pour les abeilles. Le but est notamment de vérifier qu’il adapte son comportement de chasse au degré d’agressivité de sa proie.