« Nous recrutons des salariés qui sont avant tout motivés par le poste que nous proposons, qui souhaitent apprendre, comprendre et surtout qui veulent aller de l’avant. C’est indispensable », explique Jacques-Pierre Quaak, associé avec son frère Mauritz, sur la ferme familiale basée à Chaumes-en-Brie (Seine-et-Marne) et spécialisée en polyculture-élevage et énergies renouvelables (installation photovoltaïque et méthanisation à la ferme).
« Donner envie aux salariés d’aller toujours plus loin »
Bien plus que de simples exécutants, les trois salariés de la ferme d’Arcy occupent une place centrale sur la structure. « Notre rôle de manager consiste à leur donner envie d’aller toujours plus loin. » C’est que l’exploitation regorge de projets, auxquels les salariés sont pleinement associés. « En contribuant à ces nouveaux projets, ils se sentent concernés et deviennent moteurs », analyse Jacques-Pierre Quaak.
Montée en compétences
Le but est aussi de les responsabiliser et de leur permettre de monter en compétences. Les deux exploitants n’hésitent pas à inscrire leurs salariés à des formations. « En 2020 et grâce à la mise en place de nombreux webinaires, nos salariés ont pu beaucoup se former. Nous échangeons ensuite tous ensemble. Le but est que chacun puisse tirer l’exploitation vers le haut grâce à ses acquis et que tout le monde aille dans le même sens. » Jacques-Pierre Quaak reconnaît que sa vision des relations humaines au sein de l’exploitation demande beaucoup de temps pour être mis en musique et que c’est un travail au quotidien.
Salariés polyvalents
Les salariés de la ferme d’Arcy sont polyvalents tout en ayant chacun leur spécialité. Baptiste est le responsable de l’élevage. « Il est jeune et il n’est pas issu du monde agricole. Il a donc beaucoup de choses à nous apporter, souligne Jacques-Pierre Quaak. Il n’a aucun préjugé sur la manière dont on doit travailler, car il n’a pas été habitué à une méthode plus qu’à une autre. »
Un partage de connaissances « transversal »
Jacques-Pierre Quaak voit en la jeune génération un moyen de rester dans le coup. « Ces jeunes nous poussent à aller plus loin car nous avons tendance à être trop formatés, reconnaît-il. Leurs compétences et leur aisance avec les nouveaux moyens de communication et la data leur permettent d’aller chercher des informations rapidement, qui nous permettent d’aller de l’avant. Le partage de connaissance n’est plus vertical, il est transversal. »
Déléguer la gestion de projet
Et afin d’aller toujours de l’avant, Jacques-Pierre et Mauritz Quaak se consacrent beaucoup à la recherche et au développement sur l’exploitation. Ils ont pour projet qu’elle devienne ferme test pour mettre en place des clôtures virtuelles. Ils ont demandé à Baptiste de gérer ce projet, une manière de le responsabiliser toujours plus.