« Ce relèvement du niveau de risque a été décidé après consultation de l’Anses et de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui ont observé des flux actifs d’oiseaux migrateurs et un nombre de foyers inhabituellement élevé pour la période », rapporte le ministère de l’Agriculture, dans un communiqué publié le jeudi 10 novembre 2022.

La rue de Varenne observe une « persistance inédite du virus [d’influenza aviaire] dans l’environnement » et estime qu’il est « essentiel de renforcer les mesures de prévention pour éviter la contamination des élevages de volailles. » Le passage en niveau de risque « élevé » implique ainsi un renforcement de « l’arsenal de protection des élevages avicoles » et « généralise les mesures de prévention. »

Mise à l’abri obligatoire

Dans les élevages, cela se traduit par l’obligation de mise à l’abri des volailles sur l’ensemble du territoire métropolitain. Les rassemblements de volailles sont également interdits. Pour le transport des palmipèdes de plus de trois jours, il est désormais obligatoire de bâcher les camions.

S’agissant des activités cynégétiques, seuls les détenteurs de catégorie 1 sont autorisés à transporter et utiliser des appelants. Les mouvements de gibiers à plumes sont soumis à conditions (examen clinique, dépistage virologique des anatidés). La remise en nature du gibier à plumes que sont les anatidés est également interdite.