Didier Guillaume estime qu’il faut apporter quelques nuances à cette analyse. Il indique que depuis la réforme de 2015, plusieurs mécanismes ont déjà permis de « s’écarter des références historiques » et de prendre en compte les actifs. Il cite parmi eux la convergence progressive, le paiement redistributif et la reconnaissance à l’échelle européenne de la transparence des Gaec.
« Le paiement de base constitue un outil incontournable pour le soutien au revenu des agriculteurs », ajoute le ministre, tout en insistant sur le fait « qu’à ce stade de la négociation, la France s’attache à ce que toutes les options soient ouvertes », telles que le maintien du paiement de base et la poursuite de la convergence, ou la fin de la référence historique.
Il rappelle que « le suivi de la performance tient une place importante » au sein des plans stratégiques que la Commission européenne propose de mettre en place dans la future Pac.