« Cinq des six tonnes de viande bovine produites en Irlande sont exportées et près de 50 % des exportations sont destinées au Royaume-Uni, souligne le texte paru au Journal officiel de l’Union européenne le 4 juillet 2019. L’incertitude entourant le Brexit exerce une pression à la baisse sur les prix et détériore davantage la situation des producteurs irlandais. »

En quête de viabilité

Afin de réduire la vulnérabilité de la filière irlandaise vis-à-vis des exportations mais aussi plus globalement d’assurer la stabilité du marché européen, la redistribution de l’aide devra poursuivre au moins une partie des objectifs suivants :

  • Réduction de la production ;
  • Travailler sur de nouveaux « systèmes de qualité » afin de chercher de la valeur ajoutée ;
  • Stimuler la diversification de l’offre et des débouchés pour s’ouvrir à de nouveaux marchés ;
  • Améliorer la durabilité environnementale et économique des exploitations.

 

Pour l’heure, le texte rappelle que la filière est historiquement fragilisée par des « coûts élevés liés à la production extensive », un « accès limité au marché des pays tiers » et une « baisse de la consommation intérieure ». À cela s’ajoute l’incertitude sur les futurs droits de douane mis en place aux frontières, qui entraîne déjà une chute de la marge brute du secteur depuis l’année dernière.

 

Le pays a jusqu’au 31 mais 2020 pour mettre à profit l’aide allouée par la commission et devrait être autorisé à « cumuler cette aide avec d’autres mesures de soutien » financées en interne ou par l’intermédiaire des Fonds européens agricoles.