, au 1er septembre 2021, les surfaces implantées en tomates en France pour le marché du frais sont estimées à 2 526 ha. Elles sont stables sur un an mais, en hausse de 3 % par rapport à la moyenne de 2016 à 2020. La production de la campagne de 2021 serait également stable sur un an, mais en recul de 13 % par rapport à la moyenne de 2016 à 2020, à 484 574 tonnes.

 

 

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Un début de campagne retardé

La récolte ayant commencé en retard et la demande étant déjà présente, les prix de la tomate au début de la campagne étaient en hausse. En mars, alors que l’offre française a progressé, la commercialisation s’est compliquée avec une restauration hors domicile toujours considérablement freinée par la situation sanitaire.

 

En mai, la luminosité était favorable à la progression de l’offre mais les températures trop fraîches pour stimuler suffisamment la consommation. Les stocks ont gonflé, pesant sur les prix. Bilan, à la fin de mai-début de juin, la tomate était déclarée en crise conjoncturelle. À la mi-juin, la situation s’est inversée grâce à une vague de chaleur venue stimuler la demande : les prix sont alors repassés au-dessus de leur moyenne quinquennale.

La météo pèse sur l’offre

Durant la première quinzaine de juillet, la météo mitigée a réduit les volumes disponibles et tempéré la consommation. En milieu de mois la demande a redémarré, un peu, et le marché s’est trouvé en situation de sous approvisionnement. Cela explique le redressement des prix.

 

En août, les disponibilités de tomates sont restées faibles par rapport à la demande. Les prix étaient en hausse de 70 % par rapport à la campagne de 2020 et de 55 % par rapport à la moyenne quinquennale.

 

Le premier foyer du virus de la tomateToBRVF a été détecté à la fin de juillet dans une exploitation du Lot-et-Garonne.