du ministère de l’agriculture, publiée le 31 mars.
Légumes et pomme de terre sont en tête de la remontée des prix à la production. Les premiers enregistrent une hausse de 52 % en glissement annuel. Ils profitent de l’envolée des prix des salades, endives et poireaux cet hiver. Les cours des secondes, bien qu’en baisse sur un mois, restent supérieurs de 37,5 % à février 2016.
Le colza affiche, lui aussi, une belle dynamique. Les prix sont en hausse de 22,1 % en glissement annuel. « Les disponibilités insuffisantes en colza en France et en Europe conjuguées à la fermeté des prix du soja et des huiles sur les marchés internationaux soutiennent les prix ». Les cours des fruits, qui profitent, eux, du bon écoulement des pommes et poires, sont en hausse annuelle de 7,5 %.
La hausse des céréales ralentit
En céréales, c’est le blé qui enregistre la plus forte hausse de février, avec une augmentation des prix de 19,7 % sur un an. Cependant, la dynamique positive suivie par les cours en janvier s’affaiblit. En maïs, la hausse s’établit à 17,8 % et à 10,1 % en orge.
Le bétail enregistre lui aussi une belle remontée, à 4,8 % en glissement annuel. Sur la moyenne des cinq dernières années, il reste quand même en baisse de 0,5 %. Les cours des porcins augmentent de manière la plus forte. Ils prennent 22,1 % sur un an et 7,7 % par rapport à la moyenne quinquennale. Les gros bovins retrouvent leurs niveaux de prix de l’an dernier, alors que les ovins perdent 6,7 % par rapport à février 2016.
La volaille subit « une demande et un commerce extérieur toujours morose ». Les prix perdent 1,7 % en glissement annuel. En œufs, la hausse n’est plus que 11,4 % sur un an, contre 19,3 % en janvier et 30,2 % en décembre.