Irrigants de France partage les conclusions du rapport du sénateur Rémy Pointereau sur la gestion de l’eau adopté le 20 juillet à la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

 

Un rapport qui fait un bilan en « demi-teinte » de la loi sur l’eau adoptée en 2006. « Cette loi n’a pas permis d’anticiper les réalités du terrain, a finalement complexifié le dispositif juridique de la gestion de l’eau, menant parfois localement à des relations conflictuelles et des positions rigides », estime le syndicat agricole dans un communiqué paru jeudi.

 

Selon Irrigants de France, « le sénateur Pointereau affirme clairement que la loi sur l’eau et les milieux aquatiques doit reconnaître l’usage économique de l’eau et l’irrigation comme moyen de garantir les productions agricoles. Ce rapport souligne, par ailleurs, l’intérêt d’accroître l’offre de la ressource en eau, la nécessaire simplification des procédures de mise en oeuvre des Organismes Uniques de Gestion Collective (OUGC) et la sécurisation juridique des dossiers de créations de réserves en eau. Autant de propositions largement défendues par Irrigants de France au cours des 10 dernières années.»

 

« Ce rapport (...) témoigne ici encore du fait que la gestion quantitative de l’eau doit être prise en main par le Gouvernement et qu’il est urgent d’avancer sur des améliorations concrètes en matière de politique de l’eau », juge le syndicat des irrigants.