Dans un communiqué du 30 mars 2017, Irrigants de France rappelle que « cette ressource a l’avantage d’être indépendante du climat, d’éviter les conflits entre les différents usagers et de s’inscrire dans des démarches territoriales et partenariales entre industries et agriculteurs ».

« Une règlementation nationale trop contraignante »

Le syndicat regrette « une réglementation nationale trop contraignante » qui « bloque la REUT » et « remet en cause les initiatives existantes faisant suite à sa révision en 2014 ». Irrigants de France espère que l’initiative de la Commission et l’harmonisation réglementaire au niveau de l’Union européenne, apporteront un nouveau souffle à une réglementation française capable d’assurer la qualité sanitaire tout en étant propice au développement de ces démarches.

 

Pour Éric Frétillère, président d’Irrigants de France, « la réutilisation des eaux usées traitées s’inscrit dans l’économie circulaire et doit être encouragée. Cette démarche contribuera, en complément du développement des infrastructures de stockage de l’eau, à la durabilité de nombreuses exploitations qui reposent sur l’irrigation ».