« Le projet fait des progrès et démarrera au premier trimestre de 2019 », a-t-il expliqué lors d’une conférence téléphonique destinée aux analystes financiers, à la suite de la publication des résultats trimestriels du groupe. La bioraffinerie devait normalement démarrer cet été.
Un retard technique
« Les raisons [du retard] sont techniques : il s’agit d’un projet de transformation d’installations existantes », a détaillé une porte-parole de Total. « Nous exploiterons alors l’une des plus grandes bioraffineries d’Europe avec une capacité de 500 000 tonnes », a souligné Patrick de La Chevardière.
« L’unité a été conçue pour traiter la matière première la plus difficile. Toute la matière première sera durable et certifiée », a-t-il ajouté. Le projet est né de la décision en 2015 de reconvertir une raffinerie de brut classique dans un contexte de surcapacités sur le marché européen.
Selon Total, la bioraffinerie pourra traiter 650 000 tonnes par an dont 60 à 70 % d’huiles végétales de tout type (palme mais aussi colza, tournesol, soja, etc.). Total s’approvisionnera en huile de palme à hauteur de 300 000 tonnes par an au maximum.