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« Interdire pour interdire, au nom du fait que le glyphosate c’est Monsanto et qu’on règle des problèmes de l’Histoire, ce n’est pas se mettre dans la position d’assurer une transition agricole », déclarait Stéphane Le Foll ce week-end, lors des portes ouvertes d’une exploitation agricole, adhérente de l’Apad (1), dans la Sarthe.

« Je ne suis pas là pour défendre le glyphosate, je défends la mutation agricole qui est en cours, et dans cette mutation, il y a des phases de transition », précise l’ancien ministre de l’Agriculture et actuel député socialiste de la Sarthe.

« À quelle dose ? »

« Le vrai sujet, ce n’est pas de regarder le glyphosate, c’est de regarder l’objectif en termes d’agronomie que l’on doit poursuivre, poursuit Stéphane Le Foll à propos de la “mutation agricole”. Dans cette stratégie, comme il n’y a plus de labour, il y a la partie mauvaise herbe, et c’est vrai qu’on continue aujourd’hui à utiliser du glyphosate, à quelle dose ? C’est ça le sujet. »

« Là aujourd’hui dans les meilleures fermes et chez les meilleurs agriculteurs, on est à 1 l/ha. C’est une bouteille d’eau sur un terrain de football et ça permet derrière de faire énormément en termes de biodiversité, de couverture des sols », analyse le député sarthois.

Le glyphosate pour gérer les couverts

Stéphane Le Foll image son propos avec la gestion des couverts : « On sait que pour se débarrasser de certaines couvertures du sol, on peut utiliser des plantes qui vont geler. Mais quand il n’y a pas de gel, qu’est-ce qu’on fait ? On va être obligé d’avoir un herbicide. »

t.dhelin Tanguy Dhelin Journaliste web tanguydhelin

(1) Association pour la promotion d’une agriculture durable.