François Hollande, ancien élu de la Corrèze, a loué la fonction « culturelle et sociale » des producteurs et vendeurs de fruits et légumes français, qui font en sorte que « tous les consommateurs soient servis, y compris les plus modestes ». Il a aussi salué « l’unité » de l’interprofession (Interfel), et le « travail rigoureux » qui a été fait sur « la qualité nutritionnelle des informations données aux consommateurs ».
« Interfel est probablement la seule organisation au monde où coopératives, distributeurs, chaînes de supermarchés, producteurs de fruits, producteurs de légumes et détaillants sont assis autour de la même table », a souligné Daniel Corbel, coprésident de la commission des marchés extérieurs de l’Interfel.
« C’est une assemblée qui réunit tous les conflits d’intérêts possibles et qui finit toujours par arriver à des compromis aussi bien sur la qualité, que sur les prix, et ça marche ! », a-t-il ajouté. Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du Commerce et de l’Artisanat a pour sa part insisté sur la « qualité » des produits et le rôle « éducatif » des commerces, y compris en termes de santé publique.
Un CAP primeurs en préparation
« Nous conduisons beaucoup d’actions de formation sur la théâtralisation du rayon, la fabrication de corbeilles de fruits, l’hygiène », ou l’affichage, a expliqué Christel Teyssedre, qui dirige l’Union nationale des syndicats de détail (UNFD), l’une des seules femmes de l’interprofession présente à la réception où étaient présentées des sculptures en fruits et légumes.
L’affichage de la provenance des fruits et légumes est obligatoire dans tous les commerces depuis 1962 en France, a-t-elle rappelé en précisant que l’interprofession préparait « pour 2018 un CAP primeurs avec l’Éducation nationale ».
Le président de la République, qui n’a toujours pas annoncé s’il allait se représenter dans la course à l’Élysée en 2017, a profité de l’occasion pour plaisanter, s’interrogeant à voix haute pour savoir s’il serait encore là pour les 50 ans de l’association.