Coop de France reproche au gouvernement de « remettre en cause le modèle coopératif, lien direct entre les agriculteurs et les consommateurs, au moment où la fracture territoriale n’a jamais été aussi criante ». Cela fait suite à la présentation de la nouvelle version des ordonnances relatives à la loi EGAlim, présentée le 18 janvier 2019.

Remise en cause de la relation de l’associé à la coopérative

Coop de France estime que ces textes cassent « l’équilibre de la relation entre l’associé coopérateur et sa coopérative » et leur reprochent de « plaquer la notion de prix abusivement bas au contrat d’apport coopératif ». De plus, il prévoit de remplacer le médiateur de la coopération par celui des relations commerciales. Pour Coop de France, la relation entre le coopérateur et son entreprise ne peut pas être assimilée à celle entre fournisseur et client.

3 agriculteurs sur 4 adhèrent à une coopérative

Pour la structure de représentation des coopératives agricoles, 3 agriculteurs sur 4 sont aujourd’hui adhérents d’une coopérative. « Ce modèle leur appartient collectivement, ils le gouvernent et c’est grâce à cela qu’ils arrivent à maintenir une ruralité vivante sur tous les territoires. »

 

Coop de France demande aux pouvoirs publics de l’écouter et de l’entendre, estimant qu’il y a « de la place pour une diversité de modèles économiques ».