« Cette opération renforce la structure financière du groupe [coopératif Cristal Union] avec des ressources longues de manière à accompagner sa transformation face aux nouveaux équilibres du secteur sucrier, notamment depuis la fin des quotas européens en octobre 2017 », décrit Unigrains dans son communiqué de presse diffusé le 9 septembre 2019.

 

Le #coopératif sucrier @Cristal_Union renforce sa structure financière avec @UnigrainsGroup. Propriétaire des marques #Daddy #Erstein #Eridania, le groupe réunit 10 000 adhérents pour 180 000 hectares de #betteraves
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— Unigrains (@UnigrainsGroup) September 9, 2019

Conforter le groupe coopératif à « long terme »

« L’engagement capitalistique d’Unigrains conforte Cristal Union dans sa stratégie à long terme », ajoute le fonds d’investissement. Et de rappeler que le groupe coopératif est l’un des premiers producteurs européens de sucre et d’alcools, s’appuyant sur 10 000 adhérents, représentant 180 000 hectares de cultures de betteraves.

 

Le montant en serait de « plusieurs dizaines de millions d’euros », d’après une source proche du dossier, mais n’est pas une ouverture de capital. Ce « prêt participatif » est un prêt à plus long terme que les prêts bancaires classiques, qui vise à « allonger la maturité » des prêts contractés par Cristal Union et à améliorer ses capitaux propres.

 

Cristal Union, deuxième sucrier français, a annoncé en juin dernier une perte de 99 millions d’euros, la première de son histoire. Auparavant, il avait annoncé son projet de fermer deux sucreries : une usine localisée à Bourdon, dans le Puy-de-Dôme, et celle de Toury (Eure-et-Loir), et de réduire l’activité de son site de conditionnement d’Erstein (Bas-Rhin).