« On en est au tout début de ce projet, une équipe a été constituée en 2019, développe Pascal Viguier, le président du groupe, ce 14 janvier 2020 lors d’une conférence de presse à Paris. Et de préciser que ce projet s’inscrit dans la recherche de filières spécifiques à haute valeur ajoutée, comme Limagrain l’a fait sur les filières céréalières.
Aller jusqu’aux produits finis
Près de 800 ha de cultures de légumineuses (féverole, lentille, pois chiche, haricot…) devraient être semés dès le printemps de 2021 en Limagne pour des essais. « En fonction de la productivité au champ et des débouchés qu’on arrivera à mettre en place, nous verrons les espèces qu’il faudra développer », précise Pascal Viguier. L’objectif est d’avoir les premiers produits finis en 2021.
Une usine spécifique à terme
« Au départ, ces surfaces n’iront pas toutes dans la filière. Par exemple, on va faire des lentilles qui iront chez des négociants qui vont les vendre, développe Damien Bourgarel, le directeur général de Limagrain. Mais à moyen terme c’est bien de développer des produits finis pour l’alimentation humaine. La logique sera aussi d’avoir, à un moment ou un autre, une usine de transformation spécifique. »
« Cette filière a un double avantage, estime Pascal Viguier, président du Groupe. Le potentiel de marché est important et il y a un vrai intérêt agronomique pour les sols d’intégrer les légumineuses dans les rotations céréalières. »