L’été dernier, en pleine crise porcine, la Cooperl s’était déjà retirée du MPB, estimant les cours décalés par rapport à la réalité du marché. Cette année, la Cooperl justifie sa décision par « l’anticipation d’une stabilisation du marché ». Elle met en avant la météo qui a entraîné une moindre consommation des produits d’été (brochettes, côtelettes).

 

La coopérative redoute par ailleurs les effets du Brexit avec la chute de la livre sterling, et anticipe une pause des commandes chinoises, jusqu’ici très élevées. À cela s’ajoutent les effets de la « distorsion de concurrence avec l’Allemagne et l’Espagne ».