« Sur les six premiers mois de la campagne de 2018-2019, la production globale d’aliments composés se maintient toujours à l’équilibre (+0,1 %), grâce aux aliments pour bovins (+4,5 %) qui modèrent les baisses observées en aliments pour porcs (–2,8 %) et, de façon plus modérée, en aliments volailles (–0,9 %) », analysent Coop de France et le Snia ce 21 février 2019.

Du mieux pour les palmipèdes

En décembre dernier, les fabrications d’aliments pour bovins ont augmenté de 1,7 %, et celles de mash de 9,7 %, selon la dernière note de conjoncture de Coop de France nutrition animale et du Snia. Les volumes destinés au secteur porcin ont régressé globalement de 2,3 %, tirés par une baisse marquée pour les porcs engrais.

La production pour le secteur de la volaille est elle aussi dans son ensemble en baisse, de 3,4 %. –4,7 % en poulets, –3,6 % en pondeuses et –6,0 % en dindes… Toutes les catégories reculent à l’exception des palmipèdes dont les fabrications progressent de 4,3 %. Les aliments pour lapins restent toujours en fort recul (–11,3 %).

Évolution de la production française d’aliments composés et de mash en décembre 2018 par rapport à décembre 2017. © Coop de France nutrition animale et Snia

L’année 2018 se termine sur de légères hausses (+0,3 %) avec 19,4 millions de tonnes d’aliments fabriquées. Cela s’explique par une demande qui augmente de 1,5 % en bovins. Ainsi que par une progression en volailles (+1,4 %), où la demande dans le secteur des palmipèdes atténue les baisses constatées en poulets, dindes et pondeuses.

« Les aliments pour porcs restent en baisse de 2 %, toutes les sous-catégories étant touchées, décrivent Coop de France nutrition animale et le Snia. La production d’aliments mash maintient sa progression (+2,1 %) tandis que la baisse en aliments lapins se chiffre désormais à 8,7 %. »