Le secteur des bovins échappe à la morosité
« Les aliments bovins progressent de 2,9 %, détaillent Coop de France nutrition animale et le Snia dans leur note de conjoncture mensuelle diffusée le 19 novembre 2018. [Ceux destinés aux porcins] chutent de 7,9 %. » Toutes les catégories sont concernées : –9,3 % pour les porcelets, –6,8 % pour les truies et –7,9 % pour les porcs charcutiers.
Le secteur de la volaille enregistre lui aussi un repli des volumes. Ces derniers reculent de 5,1 %, ce qui représente 35 000 tonnes : –7,3 % pour les poulets, –4,5 % pour les poules pondeuses, –3,9 % pour les dindes et –3,9 % pour les pintades. Seuls les palmipèdes limitent la casse, avec un repli de 1,5 %.
Redressement en palmipèdes
Les volumes pour lapins chutent de 10,9 %, tandis que ceux de mash sont toujours en hausse (+4,6 %). Le troisième trimestre s’achève sur une baisse globale de 1,2 %. « Les aliments pour bovins sont en hausse de 2,7 %, grâce [aux] vaches laitières (+4,2 %). Les aliments pour porcs […] reculent de 4,4 % et la volaille […] de 1,4 % », seuls les palmipèdes progressent (+8,2 %). »
Depuis le début de l’année, la production d’aliments composés est stable (–0,1 %). Les volumes destinés aux bovins reculent de 1,1 %, et les mash de 1,8 %. « La baisse d’activité s’intensifie en porc (–2,3 %). La progression du secteur de la volaille résulte de la hausse observée en palmipèdes (+16,8 %) avec près de 916 000 tonnes fabriquées. »