Le climat sec qui sévit sur le nord de l’Europe impacte le bon état des céréales. Au 19 mai 2025, 71 % des surfaces de blé tendre étaient jugées en conditions « bonnes à très bonnes », contre 63 % à la même date en 2024. C’est ce que nous apprend le dernier rapport Céré’Obs de FranceAgrimer, publié le 23 mai 2025. Ce pourcentage a reculé de 2 points en l’espace d’une semaine. Les deux régions présentant des cultures en moins bon état à cette date sont le Centre-Val de Loire (59 %) et les Pays de la Loire (65 %).

Le stade épiaison est plutôt en avance et passe de 50 % à 87 % de la sole (69 % en 2024 et 64 % sur la moyenne sur cinq ans). Dans le Rhône-Alpes, il atteint 100 % des surfaces. Suivent ensuite : la Bourgogne-Franche-Comté (98 %), la Nouvelle-Aquitaine (97 %) et l’Île-de-France (95 %). Les régions les moins avancées sont la Bretagne (69 %), le Grand Est (74 %) et la Provence-Alpes-Côte d’Azur (76 %).

Orge d’hiver : même niveau qu’en 2024

Les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » de l’orge d’hiver étaient également en repli au 19 mai dernier, reculant de 68 % à 66 % des surfaces la semaine précédente. C’est le même niveau qu’en 2024 à la même date. Les régions les mieux notées sont l’Occitanie (84 %) et la Nouvelle-Aquitaine (81 %). En revanche, celles en moins bon état sont le Centre-Val de Loire (59 %) et le Grand Est (57 %).

Le stade épiaison passe de 97 % à 98 %, soit un niveau proche de l’an dernier (97 %). Toutes les régions sont à 100 % d’épiaison sauf le Centre-Val de Loire (97 %), l’Occitanie (97 %) et la Bretagne (85 %).

Stabilité pour le blé dur

Concernant le blé dur, on note que les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » sont demeurées stables depuis la semaine dernière à 77 % (contre 64 % pour la récolte de 2024). Le stade 2 nœuds est passé de 96 % à 98 %, contre 95 % en 2024 et 99 % pour la moyenne quinquennale.

Le stade épiaison, lui, a évolué de 20 points en une semaine, passant de 69 % à 89 % (74 % en 2024 et 82 % sur la moyenne 2020-2024). Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur ont toutes deux atteint complètement ce stade. La région la plus en retard est les Pays de la Loire, avec en moyenne 70 % de la sole à épiaison au 19 mai.

Chute de 6 points pour l’orge de printemps

Les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » des orges de printemps ont chuté de 6 points à 75 % (contre 73 % en 2024). L’Île-de-France présente les meilleurs résultats (87 %) et le Centre-Val de Loire les moins bons (64 %).

Le stade 2 nœuds est passé de 96 % à 99 % contre 70 % en 2024 et 80 % sur la moyenne des cinq dernières années à la même date. Le stade épiaison a augmenté de 30 points en l’espace de 7 jours pour atteindre 46 % de la sole (16 % en 2024 et 22 % pour la moyenne quinquennale). Le Centre-Val de Loire demeure la zone la plus avancée (79 %) et le Grand Est, la plus tardive (28 %).

Les semis de maïs presque terminés

En une semaine, les conditions de cultures « bonnes à très bonnes » du maïs sont passées de 88 % à 87 %, contre 83 % en récolte de 2024. Les semis sont plus avancés qu’en 2024 (77 %) et sont terminés en moyenne pour 95 % de la sole de maïs. Les chantiers l’étaient en revanche moins au 19 mai en Nouvelle-Aquitaine (89 %) et en Occitanie (90 %).

Le stade levée a évolué de 11 points et représentait 84 % en moyenne des surfaces au 19 mai. C’est plus que l’an dernier (55 %) et que la moyenne 2020-2024 (79 %). Quant au stade 6-8 feuilles, il est passé de 10 % à 29 % (2 % en 2024 et 14 % sur la moyenne des cinq dernières années).