La promesse de campagne du candidat Macron était claire : « Nous permettrons un prêt d’honneur de 50 000 euros maximum, avec un différé de deux ans. »

Contrat de parrainage

Insuffisante, l’idée de généraliser le prêt d’honneur appliqué dans plusieurs régions a été délaissée courant 2017. Le gouvernement plancherait désormais sur un dispositif du type contrat de parrainage impliquant un cédant et un repreneur.

Reste à trouver un cadre plus attractif que le récent contrat de génération en agriculture. Il prévoyait une aide au cédant de 4 000 euros par an, pendant trois ans. Aucun contrat n’a été conclu.

2017 a vu par ailleurs la DJA évoluer, avec la fin des prêts bonifiés et la prise en compte du montant de l’investissement. La mesure reste toutefois à conforter : la plupart des Régions ont choisi de ne pas proratiser ce montant selon le nombre d’associés pour les installations en société. Ce qui pose problème, notamment dans le cas d’une double installation. La région Centre-Val de Loire a de son côté opté pour une proratisation suivant le nombre de parts sociales, et la Bourgogne-Franche-Comté, suivant l’actif. 2018 permettra d’évaluer les disparités.

L’accès au foncier reste enfin le principal obstacle à l’installation. Et la situation pourrait ne pas s’améliorer avec un contrôle des structures allégé, promu par le ministre de l’Agriculture.