Les tensions autour du renouvellement de l’accord interprofessionnel sur le financement de l’ovosexage — qui arrive à échéance le 1er mars 2025 — se sont apaisées à l’ouverture du Salon de l’agriculture, le 22 février 2025. Échaudée par l’absence de la distribution à une réunion organisée par la ministre de l’Agriculture le 19 février, la Confédération française de l’aviculture (CFA) avait appelé à bloquer les livraisons d’œufs vers les enseignes Carrefour et Leclerc.
Embarquer tous les réseaux de distribution
De leur côté, les distributeurs, représentés par la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) et la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA) – collège alimentaire, avaient dénoncé le 21 février la mise en cause des enseignes dans le blocage des discussions. Ils avaient affirmé ne pas vouloir faire peser la charge sur les producteurs, mais plaidaient plutôt pour une nouvelle modalité de calcul et une redistribution des coûts sur l’ensemble des débouchés des œufs.
Ovosexage : les distributeurs renvoient la responsabilité du blocage aux autres maillons (21/02/2025)
Un compromis a finalement été trouvé, selon un communiqué de la CFA du 22 février, date de l’ouverture du Salon de l’agriculture. D'après le syndicat, la distribution s’est engagée à la remise en place d’une contribution volontaire obligatoire (CVO), mais celle-ci sera étendue à tous les utilisateurs d’œufs coquille.
Jusqu’alors, la distribution portait seule la charge de cette contribution volontaire obligatoire, et souhaitait embarquer l’ensemble des réseaux de distribution dans le financement. Des réunions de travail sont encore prévues pour les derniers ajustements financiers du futur accord, précise la CFA.