« L’anticipation des emblavements de 2017 doit se décider avec prudence et en connexion avec les besoins des marchés, rappelle le CNIPT (Comité national interprofessionnel de la pomme de terre) dans un communiqué datant du 17 octobre 2016. Seul l’équilibre entre l’offre et la demande permet de garantir un revenu décent à la production, des conditions de travail convenables pour les négociants/emballeurs et industriels ; ainsi que la satisfaction des consommateurs. »

La météo évite la production pléthorique

Le CNIPT informe qu’avec une hausse des surfaces de production de pommes de terre de consommation de 5,3 % en 2016, seule la perte de rendement due aux mauvaises conditions climatiques, estimée à 10 %, permet d’éviter une production pléthorique.

 

« Pour mémoire, l’abondance de l’offre en 2014, avec une récolte de près de 6 millions de tonnes en France, liée aux emblavements (plus de 120 000 hectares) et aux rendements exceptionnels, avait ainsi engendré un effondrement des marchés et une dépression profonde de la filière », rappelle le Comité.