« La prévisibilité est assez bonne pour ce trimestre, en particulier pour les températures », indique Météo-France, qui détaille dans son dernier bulletin les grandes tendances météorologiques des prochains mois (1).
La prochaine saison sera-t-elle autant arrosée que les derniers mois écoulés ? Les prochains mois devraient être plus secs et doux, avance le prévisionniste, qui privilégie notamment un scénario avec des températures plus élevées que les normales de saison de janvier à mars.
Des températures plus douces jusqu’en mars
Selon Météo-France, un scénario de températures plus douces que la normale est le plus probable (à 70 %) pour la France jusqu’au mois de mars 2025, malgré des épisodes ponctuels plus froids qui restent possibles. Le météorologiste renseigne une probabilité de 20 % pour un scénario de températures « conformes aux normales de saison », et 10 % pour des températures « plus froides que les normales de saison ».
MeteoNews annonce des « conditions printanières précoces pour février 2025 ». La douceur devrait s’imposer, plus particulièrement sur le sud et l’est de la France. Les gelées pourront être assez fréquentes, mais faibles, grâce à un ciel souvent dégagé.
Dans le prolongement de février, le mois de mars s’annonce très printanier, sous la protection de l’anticyclone méditerranéen très vaste. Soleil et grande douceur devraient dominer, indique MeteoNews. « Quelques gelées tout de même, mais aussi sans doute les premières chaleurs précoces, notamment au sud-est », précise l’organisme de prévision.
Le mois d’avril devrait se situer dans les normales de température, « les nuits douces ou de saison étant compensées par des après-midi fraîches », toujours selon MeteoNews.
Moins de précipitations
Du côté des précipitations, les grandes tendances saisonnières laissent supposer des conditions plus sèches que la normale sur le sud de la France et la péninsule Ibérique, indique Météo-France. Le prévisionniste ne se prononce pas sur le reste de la France, tandis que le nord de l’Europe devrait avoir droit à un scénario plus humide que les normales de saison.
Ainsi, pour février, MeteoNews prévoit « peu de pluie dans l’ensemble, surtout vers les régions méridionales et près de l’océan où un important déficit menacerait ».
« En mars, un vaste anticyclone devrait s’étaler du golfe de Gascogne à l’ensemble du bassin méditerranéen en remontant jusqu’au sud de l’Angleterre. Il apporterait ainsi un temps sec et ensoleillé sur la péninsule Ibérique, la France, la Suisse, l’Italie, la Grèce, le sud des Balkans et l’ouest de la Turquie. » Ainsi, peu de pluie dans l’ensemble des régions françaises.
Pour avril, des conditions plutôt dépressionnaires risquent de s’imposer sur l’Europe de l’Ouest, « où des pluies assez fréquentes et abondantes seraient de mise ». Une situation qui devrait induire des conditions météo assez humides, surtout sur la façade atlantique. Logiquement, l’ensoleillement risque d’être sous les chiffres de saison, surtout dans l’ouest du pays, et plus classiques vers la Méditerranée.
Et après ?
« Les tendances pour mai 2025 en France tablent sur un temps sec, ensoleillé et chaud pour la saison en raison des hautes pressions récurrentes présentes a priori entre le Maroc et notre pays, toujours selon MeteoNews. Les pluies risquent ainsi d’être rares et faibles. En juin, les hautes pressions ouest-méditerranéennes devraient surtout protéger le tiers sud de la France où un temps sec, chaud et bien ensoleillé devrait dominer. Sur une bonne moitié nord, ce premier mois d’été s’annonce plus mitigé, plutôt de saison du côté du thermomètre, moyennement ensoleillé et arrosé, voire assez sombre et humide de la Bretagne au Nord en marge des conditions dépressionnaires britanniques. »
« Des conditions météo estivales sont attendues sur la France en juillet, plus particulièrement au sud de la Loire où soleil, chaleur et relative sécheresse devraient l’emporter, plus spécialement près de la Méditerranée. Un ou plusieurs épisodes caniculaires pourraient se produire. »
(1) Il ne s’agit pas de prévisions météorologiques destinées à fournir des informations sur le temps attendu en France tel ou tel jour, mais de dégager des tendances probabilistes à l’échelle de l’Europe.