L’année 2023 devrait selon toute vraisemblance se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone, annonce Météo-France dans une note du 30 novembre 2023. Du côté de la pluviométrie, elle devrait en moyenne sur l’année être proche de la normale, mais avec de forts contrastes.
1,3°C de trop en 2023
Dans la continuité de 2022, année la plus chaude que la France ait connue depuis le début du XXe siècle, l’année 2023 devrait être la deuxième plus chaude dans l’Hexagone avec une température moyenne de 14,2°C (1). L’anomalie thermique sur l’ensemble de l’année devrait se situer probablement autour de +1,3°C (1), par rapport aux normales de la période allant de 1991 à 2020.
Les années les plus chaudes sont majoritairement des années très récentes :
- Neuf des dix années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle sont postérieures à 2010 ;
- Les trois années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle sont postérieures à 2020.

Une pluviométrie contrastée
En moyenne sur la France, l’année 2023 devrait être proche de la normale allant de 1991 à 2020 en termes de pluviométrie malgré de forts contrastes spatiotemporels. Cette année est marquée par une alternance de périodes d’assèchement et de ré-humidification des sols de façon opposée entre le nord et le sud de la France. Plusieurs territoires ont subi d’importantes inondations notamment cet automne.
Après une année 2022 extrêmement sèche, la pluviométrie en moyenne sur l’année est proche de la normale en 2023, avec néanmoins de forts contrastes. Le retour des pluies abondantes sur la façade ouest et la moitié nord du pays en cette fin d’automne laisse entrevoir la fin de la sécheresse des sols sur ces régions. En revanche, le littoral languedocien et les Pyrénées-Orientales restent concernés par un déficit pluviométrique prononcé.
(1) Prévisions au 24 novembre 2023.