Sur tout le territoire français, les chasseurs constatent une diminution de la population de chevreuils, ainsi qu’une mortalité anormale. Les analyses PCR montrent qu’il n’y a aucun rapport entre celle-ci et les épisodes de fièvre catarrhale ovine ou la maladie hémorragique épizootique.
Les chevrillards sont très maigres et souvent polyparasités. Leur poids moyen a baissé de 600 g environ. Les fédérations de chasseurs explorent la piste d’un stress alimentaire en lien avec le dérèglement climatique. Du fait d’un été humide, les ressources habituelles n’étaient pas de bonne qualité et leur digestibilité était moindre. Dans ce contexte, Nicolas Voyard, responsable du service technique de la Fédération des chasseurs de l’Aisne encourage les chasseurs à adapter leurs prélèvements aux situations locales. « Mieux vaut tirer les petits chevrillards qui n’arriveront pas à se reproduire et préserver les animaux plus robustes », explique-t-il.