Renouvelé à la fin d’août, le nouveau bureau de la Fédération national des chasseurs (FNC) a présenté le 20 octobre 2016 ses grandes orientations pour remettre la chasse au cœur des préoccupations de la société. Elle représente aujourd’hui 80 000 associations (Acca), 250 000 élus bénévoles, 23 000 emplois, 95 fédérations départementales ou interdépartementales et 13 fédérations régionales.
La première occasion de revenir sur le devant de la scène est la campagne des élections présidentielles. L’objectif est notamment de valoriser le rôle de la chasse dans la préservation de l’environnement. Willy Schraen, le nouveau président de la FNC souhaite aussi développer la chasse sur le territoire, en réformant en particulier le permis de chasser.
Remplacer « un examen sanction trop complexe »
Pour lui, il convient de remplacer « un examen sanction trop complexe » par une « formation avec une meilleure connaissance de la nature ». À cette formation initiale, il propose d’ajouter « une formation continue, tous les dix ans par exemple » pour « suivre les changements intervenus dans la vie d’un chasseur ».
Willy Schraen compte aussi travailler pour trouver un compromis entre l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) et l’État afin que le coût du permis soit inférieur à 200 € pour le rendre accessible à tout public.
La FNC veut s’attaquer à un autre chantier, celui des espèces migratrices. « Nous avons un problème juridique lié à deux directives européennes, l’une relative aux oiseaux et l’autre, aux habitats. Elles ne sont plus adaptées, constate-t-il. Il faut les repositionner pour prendre en compte des choses oubliées à l’époque, telle la chasse traditionnelle ».