Mardi 24 mai 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé en baisse à 410,50 € (–15,50 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 404,00 € (–14,50 €) sur celle de décembre.

 

La tonne de maïs a clôturé en baisse également à 360,50 € (–3,50 €) sur l’échéance de juin et à 364,00 € (–5,75 €) sur l’échéance d’août.

 

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Mercredi 25 mai 2022 vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 399,75 € (–10,75 €) sur l’échéance de septembre et à 393,50 € (–10,25 €) sur l’échéance de décembre.

 

La tonne de maïs s’échangeait à 348,75 € (–11,75 €) sur l’échéance de juin et à 354,75 € (–9,25 €) sur celle d’août.

Belle progression des semis de maïs américain

Sur la Bourse de Chicago, le maïs a reculé hier de 14 c, en réaction au rapport Crop Progress publié lundi après la clôture. « Bien qu’en retard par rapport à la moyenne sur 5 ans, le semis de maïs aux États-Unis avance plus rapidement qu’attendu », indique Sitagri. Selon ce rapport, 72 % du maïs américain était semé le 22 mai. « Le marché attendait 68 % », ajoute Sitagri. La moyenne des cinq dernières années à date est de 79 %.

La Chine signe un accord avec le Brésil

« La Chine vient de signer un accord autorisant les importations de maïs brésilien, ce pour faire face à l’absence de l’Ukraine sur la scène internationale pour le moment », informe Agritel. Selon le cabinet, cet accord commercial explique le repli du maïs hier. « Cela venait après la constatation d’une nette accélération des semis aux USA puisque l’USDA affiche que 72 % des surfaces étaient emblavées au 22 mai contre 49 % la semaine précédente », détaille Agritel.

25 % de cultures de printemps en moins en Ukraine

En Ukraine, 98 % des cultures de printemps ont été semées à ce jour, dont 10 304 millions d’acres de maïs. « C’est une baisse de 25 % par rapport à l’année dernière », estime Sitagri. Près de 2 292 millions d’acres d’orges de printemps et 466 000 acres de blé de printemps ont également été semées pour le moment.

 

« Les perspectives d’une bonne récolte en Russie et d’un temps clément en Ukraine pèsent sur les cours, ce malgré de grandes incertitudes qui pèsent sur leurs disponibilités à alimenter le marché mondial », complète Agritel.