Vendredi 17 juin sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 391,50 euros (–6,25 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 384,75 euros (–5,25 euros) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 337,50 euros (–2 euros) sur l’échéance d’août et à 337,00 euros (-2,25 euros) sur l’échéance de novembre.
> Consultezles cours et marchés des céréales sur Lafranceagricole.fr
Ce lundi 20 juin, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé baissait de 2,25 euros à 389,25 euros sur l’échéance de septembre et de 2,50 euros à 382,25 euros sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs reculait de 7,50 euros à 330 euros sur l’échéance d’août et de 6,25 euros à 330,75 euros sur l’échéance de novembre.
Une note assez pessimiste à la fin de la semaine dernière
« Les marchés terminaient la semaine sur une note assez pessimiste, alimentée par les craintes d’une récession économique mondiale. Cela s’illustre par une chute des marchés boursiers et des cours du pétrole ce matin, affichés à seulement 109 USD/baril sur New York », signale ce matin le cabinet Agritel dans sa note quotidienne. De ce fait, l’Algérie profite du repli des cours en lançant un appel d’offres en blé pour chargement août.
En France, les récoltes d’orges d’hiver ont commencé, avec des écarts importants selon les régions : « Un gradient semble se dessiner du sud au nord allant des rendements les plus faibles aux plus élevés », précise Agritel.
Aux États-Unis, notamment dans la Corn Belt, la pluie va laisser place à un temps chaud et sec cette semaine : « Si ces conditions sont bienvenues dans un premier temps et permettent aux semis de maïs de se développer convenablement, il ne faudrait pas que cela persiste trop. Au risque d’augmenter le risque de sécheresse sur un moment clés du développement du maïs », indique de son côté La Coopération Agricole.