« Les marchés affichent toujours de la fermeté, dans un contexte de craintes climatiques qui demeurent sur de nombreux pays comme aux [États-Unis] ou encore sur l’ouest de l’Europe avec un déficit hydrique de plus en plus inquiétant », introduit Agritel dans sa note quotidienne du 11 mai 2022.

 

Mardi 10 mai 2022, sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 396,50 (+2,00 € par rapport à la séance précédente) sur l’échéance de septembre et à 390,00 € (+1,75 €) sur l’échéance de décembre.

 

La tonne de maïs a terminé à 359,50 € (+1,25 €) sur l’échéance de juin et à 359,75 € (+2,25 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce mercredi 11 mai 2022, vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 401,25 € (+4,75 €) sur l’échéance de septembre et à 393,75 € (+3,75 €) sur l’échéance de décembre.

 

La tonne de maïs s’échangeait à 360,50 € (+1,00 €) sur l’échéance de juin et à 361,00 € (+1,25 €) sur celle d’août.

Exportations ukrainiennes au ralenti

« En Ukraine, les exportations rendues impossibles par voie maritime se tournent vers le ferroviaire, mais bien entendu avec un rythme bien inférieur, conduisant à des stocks de fin de campagne très élevés, estimés autour de 20 millions de tonnes en céréales. Cela va poser de nombreux problèmes de stockage pour la récolte à venir, même si celle-ci sera bien inférieure à l’an passé », explique Agritel.

Avancée des semis perturbée en Amérique du Nord

« Séance de consolidation hier sur Chicago avec une avancée sur les semis de maïs […] attendus toutefois modeste, compte tenu des prévisions météorologiques sur la Corn-belt », note Agritel.

 

Selon le rapport Crop Progress de lundi soir, cité par Sitagri, 22 % du maïs et 27 % du blé de printemps américains était planté au 8 mai 2022. La moyenne des cinq dernières années, à cette date, est respectivement de 50 et 28 %. Le marché attendait 25 et 28 %.

 

Constat similaire au Canada, où « les abondantes pluies qui perdurent retardent également les semis de printemps et commencent à inquiéter les producteurs », ajoute Agritel.

État des blés conforme aux attentes

« Le crop rating du blé d’hiver a progressé de 2 % à 29 % dans la catégorie bonne à excellente. Le marché attendait 28 % », indique Sitagri. Les blés demeurent toutefois en situation de stress hydrique dans de nombreux états, alerte Agritel.

 

Selon FranceAgriMer, relaté par Sitagri, 89 % du blé français est dans la catégorie bonne à excellente contre 79 % l’année dernière à cette date. 86 % des orges sont dans la catégorie bonne à excellente.