Vendredi 26 août sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 330,25 euros (+3,25 euros par rapport à la clôture de jeudi) sur l’échéance de septembre et à 319,25 euros (+2,00 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs terminait la séance à 316,00 euros (+2,75 euros) sur novembre et à 316,75 euros (+3,00 euros) sur l’échéance de mars 2023.
« Les marchés renversaient leur tendance du début de séance vendredi pour clôturer en hausse, conséquence des conclusions du crop-tour aux USA qui prévoit une baisse des rendements principalement en maïs par rapport aux dernières données de l’USDA », commente Agritel.
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Ce lundi 29 août, vers 11 h sur Euronext, la tonne de blé perdait 2,00 euros à 328,25 euros sur l’échéance de septembre et 1,75 euro à 317,50 euros sur celle de décembre. La tonne de maïs gagnait quant à elle 1,00 euro à 317 euros sur l’échéance de novembre et 50 centimes à 317,25 euros sur celle de mars 2023.
L’euro baisse légèrement face au dollar US, relève Sitagri : « La parité euro/dollar s’échange ce matin autour de 0.9930. »
Récolte ukrainienne de blé en large baisse
« En Ukraine, 98 % du blé était récolté à la fin de la semaine dernière », indique Sitagri. La production est estimée par le ministre de l’Agriculture à 18,8 millions de tonnes contre 32,2 millions de tonnes l’an passé.
La reprise du trafic maritime en Ukraine « n’a quasi pas d’impact sur le marché, estime La Coopération Agricole métiers du grain. Selon l’AFP, 600 000 tonnes de produits agricoles ukrainiens, expédiées dans 25 navires, ont transité. Or plus de 20 millions de tonnes de céréales et d’oléoprotéagineux restent entreposées dans des silos. »
Des problèmes de commercialisation en Russie
« En Russie, le site Sovecon.ru relate que les agriculteurs rencontrent des difficultés pour commercialiser leurs nouvelles récoltes (jusqu’à 129 millions de tonnes de grains, selon le CIC) alors que la précédente production n’est pas totalement écoulée », informe La Coopération Agricole métiers du grain.
« Les agriculteurs seraient victimes d’un engorgement du marché intérieur en raison des capacités de stockages insuffisantes, d’une taxation à l’export pénalisante et de la parité élevée du rouble », poursuit l’organisme syndical.
Les céréales en hausse à Chicago
À la Bourse de Chicago, maïs et blé ont clôturé vendredi en hausse, rapporte Sitagri. Ils « poursuivent leur reprise ce matin sur Globex, indique le cabinet. Les marchés se voient soutenus par les prévisions à l’horizon de 8 à 14 jours d’un temps plus sec et chaud que la moyenne à cette époque de l’année. »