Ce 24 août, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1,75 euro, à 334,00 euros sur l’échéance de septembre et 1,75 euro à 327,75 euros sur celle de décembre. La tonne de maïs prenait 4 euros à 327,75 euros sur l’échéance de novembre, et 3,75 euros à 326,25 euros sur celle de mars.
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Hier, le 23 août 2022 sur Euronext, la tonne de blé terminait à 332,25 euros (+10,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre, et à 326,00 euros (+9,25 euros) sur celle décembre. La tonne de maïs se hissait à 323,75 euros (+11,25 euros) sur l’échéance de novembre, et à 322,50 euros (+10,50 euros) sur mars.
Des conditions de culture qui se dégradent
« Nouvelle séance de forte hausse des cours tous produits, dans un contexte de dégradation des conditions de cultures aux USA et de tensions sur le bassin mer Noire, avec notamment aujourd’hui la fête nationale ukrainienne, commente Agritel dans sa note quotidienne. Les opérateurs craignent que cela ne soit l’occasion pour la Russie d’une nouvelle démonstration de force. »
« Les flux de marchandise en provenance de l’Ukraine sont en net repli par rapport à l’an passé malgré la mise en place du corridor depuis le début du conflit, avec seulement 10 millions de tonnes de grains exportées contre 19,5 l’année précédente sur la même période », poursuit le cabinet. Autre facteur de soutien sur Euronext, la parité entre l’euro et le dollar qui repasse ce matin sous le seuil symbolique de la parité à 0,9950.
La baisse de rendement soutient les cours du maïs
À la Bourse de Chicago, les cours du soja et du maïs étaient de nouveau en forte hausse hier soir. Selon Agritel, c’est le résultat du profarmer tour qui confirme une baisse du potentiel des rendements pour les États du Nebraska et de l’Indiana. « Pour le Nebraska le rendement estimé en maïs est de 158,53 boisseaux/acre contre 182,25 l’an passé et pour l’Indiana à 177,85 boisseaux contre 193,48 l’an passé ».
Toujours selon Agritel, ces estimations viennent s’ajouter à la dégradation du crop rating de lundi, affichant seulement 55 % des surfaces de maïs jugées bonnes à excellentes, soit un nouveau repli de 2 points par rapport à la semaine précédente.
En Europe, les conditions météorologiques continuent d’afficher « un déficit record », avec des températures encore très élevées et un stress hydrique sévère pour les récoltes encore à venir comme celles du maïs.