L’échéance de septembre, notamment, a grimpé de plus de 30 euros en une dizaine de jours, après la publication par le ministère américain de l’Agriculture dans son rapport mensuel (Wasde) d’une révision en très forte baisse de la production de blé des principaux pays exportateurs, notamment de Russie.

 

Cette hausse a été accentuée par une orientation favorable de la parité euro/dollar et par les dernières estimations de la production française de blé, mardi, par le cabinet Agritel.

 

À la Bourse de Chicago, « le blé a subi un peu de pression de prise de profits », a indiqué le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée mercredi.

 

En France, avec une production estimée à un peu moins de 35 millions de tonnes, « certes la récolte de 2021 sera bien supérieure à celle catastrophique de l’an passé, 29,18 millions de tonnes, mais elle est sous la moyenne de ces 10 dernières années », a souligné Agritel, en raison essentiellement des précipitations soutenues de ces dernières semaines. Celles-ci ont pénalisé les rendements et surtout la qualité.

 

Les cours du maïs, quant à eux, se sont raffermis mardi, alors que de nouvelles craintes surviennent pour la production américaine, « en proie à une nouvelle vague de chaleur, qui se conjugue à celle qui perdure sur l’Argentine », a souligné Agritel.

 

Peu après 16h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 11,50 euros sur l’échéance de septembre, à 261,25 euros, et de 2,25 euros sur l’échéance de décembre, à 244,25 euros.

 

La tonne de maïs, elle, reculait de 0,50 euro sur l’échéance rapprochée de novembre, à 218,50 euros, et de 1 euro sur l’échéance de janvier, à 219 euros.