Jeudi 24 mars 2022, sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 376,50 euros (–8,00 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de mai et à 342,50 euros (–4,25 euros) sur celle de septembre.

 

De son côté, le maïs a terminé à 333 euros la tonne (–5,75 euros) sur l’échéance de juin, et à 323,75 euros (–5,75 euros) sur l’échéance d’août.

 

À la Bourse de Chicago, le blé a cédé 20 c, et le maïs 9 c. « Les marchés ont reculé après le rapport plutôt décevant sur les ventes à l’exportationde l’USDA (le ministère américain de l’Agriculture) », informe Sitagri.

 

Ce dernier a annoncé des ventes de maïs de 1 Mt, « dans la fourchette très basse des attentes ». Les analystes attendaient en effet des ventes entre 900 000 t et 1,85 Mt. Le blé s’est mieux tenu avec des ventes dans la moyenne des attentes, proche de 156 000 t.

 

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Vendredi 25 mars, vers 10h45 sur Euronext, les cours du blé ouvraient en baisse à 372,25 euros la tonne (–4,25 euros) sur l’échéance de mai, et à 338,75 euros la tonne (–3,75 euros).

 

Les cours du maïs ouvraient à 330 euros la tonne (–3,00 euros) sur l’échéance de juin.

Les pays importateurs cherchent des solutions

« Face à une activité à l’exportation toujours bloquée depuis l’Ukraine, les pays importateurs cherchent des solutions pour s’approvisionner et se financer également compte tenu des niveaux de prix records », analyse Agritel.

 

« Dans cette situation d’urgence, l’Égypte cherche par exemple un nouveau soutien financier auprès du FMI. Les pays habituellement exportateurs sont bien évidemment largement sollicités dans la mesure des disponibilités sur la campagne en cours », ajoute le cabinet.

 

Les Occidentaux se sont d’ailleurs concertés hier, le 24 mars, pour répondre aux risques de pénuries alimentaires mondiales. « Les pénuries alimentaires vont se concrétiser », a mis en garde le président américain Joe Biden à Bruxelles après des sommets du G7 et de l’Otan, assurant que les États-Unis comme le Canada, gros producteurs de céréales, allaient augmenter leurs exportations en conséquence.