Le nouveau variant Omicron du coronavirus responsable du Covid-19 a semé la panique dans les salles de marché. En une semaine, le cours du blé a perdu 32 euros, retrouvant le niveau d’il y a un mois, sous les 280 euros la tonne sur Euronext à brève échéance.

 

Le marché a connu des séances mouvementées où s’exprimaient successivement l’inquiétude quant à la trajectoire économique globale et la confiance nourrie par une demande mondiale de céréales toujours soutenue.

 

En attendant des données scientifiques sur ce nouveau variant, tant sur sa contagiosité que sur sa dangerosité, « ce sont les acteurs financiers qui mènent la danse », avec de nombreuses liquidations de positions ces derniers jours, relève le cabinet Agritel, qui estime qu’« une telle volatilité ne peut qu’inciter à la prudence ».

 

Après l’achat massif par l’Égypte lundi de 600 000 tonnes de blé, « on peut s’attendre à ce que d’autres acheteurs mettent à profit la situation actuelle pour accélérer leurs couvertures », estime Agritel, précisant que le Japon venait de lancer un appel d’offres pour l’achat de quelque 50 000 tonnes de blé.

 

Le repli général des cours du blé, violent à Chicago mardi, a été plus mesuré dans le bassin de la mer Noire, où les exportations restent soutenues.

 

Vers 17h45 sur Euronext, le prix du blé tendre progressait de 2 euros, à 281,50 euros la tonne, sur l’échéance de décembre et de 1,25 euro sur celle de mars, à 286,75 euros la tonne.

 

Le maïs gagnait 2 euros, à 239 euros la tonne, sur l’échéance de janvier et 1 euro, à 239 euros la tonne, sur celle de mars.