« La demande sur la scène internationale ne se dément pas, y compris pour l’origine France », note le cabinet Agritel. La demande en blés fourragers (pour l’alimentation du bétail) « reste soutenue, avec pour destination le nord communautaire ou encore la Chine », relève-t-il.

 

Selon l’organisme FranceAgriMer, les exportations de blé français hors Union européenne devraient se monter à 9,6 millions de tonnes pour la totalité de la campagne en cours, en hausse de 2 millions de tonnes par rapport à la campagne de 2020-2021. Les semis de blé en France se passent dans de bonnes conditions en raison de la météo favorable. 13 % des surfaces de blé seraient semées au 11 octobre, indique l’organisme.

 

Le prix du maïs soutenu sur le marché européen

La récolte de maïs progresse également mais est en retard par rapport aux années précédentes. Selon FranceAgriMer, 15 % seulement des surfaces de maïs seraient récoltées au 11 octobre contre 62 % l’an dernier à la même date.

 

Sur le marché européen, le prix du maïs est soutenu par la demande de la filière de l’alimentation du bétail. La Chine, gros acheteur de matières premières agricoles, a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance au troisième trimestre, avec une hausse de 4,9 % de son PIB sur un an contre 7,9 % au deuxième trimestre.

 

Le monde agricole français s’inquiète de la hausse des coûts de production, liée notamment à celle des engrais, pour la récolte de 2022. Elle-même découle de la flambée actuelle des cours de l’énergie. Les cours du pétrole ont battu de nouveaux records pluriannuels lundi, dans un climat haussier fait de forte demande, notamment avec la reprise du transport aérien, et d’offre contenue.

 

Sur Euronext, vers 16h45, le prix dublé de meunerie cédait 2,25 euros, à 273,75 euros la tonne sur l’échéance de décembre, et 1,50 euro, à 268,75 euros sur l’échéance de mars 2022.

 

Le prix du maïs perdait 1,25 euro, à 244,50 euros la tonne sur l’échéance de novembre, et 1,50 euro sur celle de janvier, à 235,75 euros.