Les cours des céréales ont marqué un léger recul mardi sur Euronext, dans un marché toujours actif, avec « un bon rythme » des exportations européennes malgré le haut niveau des prix, note le cabinet Agritel. En maïs, les récoltes avancent peu en France, facteur qui entretient pour le moment la fermeté des prix, selon la même source.
La forte hausse des cours ne semble pas contenir la demande : l’Égypte lance ainsi un appel d’offres pour du blé tendre pour des chargements attendus sur la période du 11 au 30 novembre, le Pakistan a lancé un appel d’offres pour l’achat de 90 000 tonnes de blé et la Turquie pour 325 000 tonnes de maïs sur la période du 15 novembre au 6 décembre, selon le cabinet Inter-Courtage.
En Russie, le ministre de l’Agriculture a baissé son chiffre d’exportations de céréales en 2021-2022 à 45-48 millions de tonnes (contre 51 millions de tonnes précédemment et 49,8 en 2020-2021), ajoute-t-il.
Sur le marché américain, le mouvement de hausse des dernières séances observé en blé a conduit à quelques prises de profit sur le contrat SRW (blé de printemps) à la Bourse de Chicago, à une semaine de la publication du rapport mensuel du ministère de l’Agriculture (USDA).
Aux États-Unis, « le mouvement de détente est néanmoins limité, poussant les prix à venir tester leur première zone technique de support sur le contrat décembre 2021 », analyse Agritel, qui constate aussi « un essoufflement » sur le marché du maïs à Chicago, qui a gommé la hausse des deux dernières séances.
Mercredi, peu après 17h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre était en hausse de 5,25 euros sur l’échéance de décembre, à 268 euros et de 4,25 euros sur l’échéance de mars, à 263 euros.
La tonne de maïs était en hausse de 5 euros sur l’échéance de novembre, à 242,75 euros, et de 4,25 euros sur l’échéance de janvier, à 240 euros.