Le cabinet Agritel a en effet livré mardi une première estimation de la récolte de blé française à près de 35 millions de tonnes (34,93 millions de tonnes). Cela marquerait un net rebond par rapport au mauvais cru 2020 (29,18 millions de tonnes), mais s’avérerait très décevant par rapport à ce qui était attendu au début de l’été, lorsque tout le monde tablait sur une moisson autour de 38 millions de tonnes.
Mais c’est surtout la qualité qui déçoit à cause des intempéries à répétition. « Nos débouchés meuniers traditionnels pourront toutefois être honorés », a estimé Michel Portier, directeur général d’Agritel.
Toutefois, de nombreux blés destinés initialement à la production de farine pour la boulangerie vont en effet être déclassés « en raison de poids spécifiques (remplissage du grain) très bas », selon Agritel.
Les marchés se consolident
« Les marchés semblent devoir consolider et digérer l’ensemble des éléments en leur possession avec des bilans tendus en blé, tant en France que dans le monde, notamment sur les blés dits meuniers », a commenté Agritel dans une note publiée mardi.
Vers 16h50 sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 1 euro sur l’échéance de septembre, à 272,50 euros, et de 3 euros sur l’échéance de décembre, à 243,50 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 0,75 euro sur l’échéance de novembre, à 216,50 euros, et de 0,75 euro sur l’échéance de janvier, à 218 euros.