À la fin de la semaine dernière, le ministère américain de l’Agriculture a notamment revu en forte baisse sa projection de production de blé pour la Russie, à 72,50 millions de tonnes, contre 85 millions de tonnes un mois plus tôt. Le ministre de l’Agriculture russe « maintient toujours son estimation de récolte de blé à 81 millions de tonnes », a toutefois souligné jeudi le cabinet Inter-Courtage dans une note. Ainsi les principaux analystes tablent désormais sur une fourchette comprise entre 76 et 77 millions de tonnes.

 

La progression des cours a de plus été favorisée par une remontée du dollar face à l’euro : « Le repli de l’euro face au dollar apporte un facteur de soutien au marché européen vers le débouché à l’exportation. La baisse de l’euro amène mécaniquement un ajustement à la hausse des cours des marchandises d’importation, prix déjà élevés en raison des prix du fret », a souligné le cabinet Agritel dans une note.

 

Le dernier appel d’offres de l’Égypte s’est soldé par l’achat de deux bateaux de blé roumain et un bateau de blé ukrainien.

Fermeté sur l’échéance rapprochée

« Les exportateurs se concentrent avant tout sur les capacités actuelles de chargement des bateaux à l’exportation pour les commandes à exécuter. En effet, face à une récolte tardive et des qualités hétérogènes, les livraisons en zone portuaire demeurent complexes en ce mois d’août », a indiqué Agritel, ce qui explique la relative fermeté de l’échéance rapprochée de septembre.

 

Peu après 17h15 sur Euronext, la tonne de blé tendre grimpait de 6,50 € sur l’échéance, de septembre à 620,75 €, mais perdait 2,25 € sur l’échéance de décembre, à 246 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,25 € sur l’échéance de novembre, à 215,75 €, et de janvier, à 217 €.