« Le marché souffle un peu sans que cela remette en cause la tendance » à la hausse, indique Gautier Le Molgat, du cabinet Agritel (Argus Media France). « En France, il y a une vraie question qui est de savoir quand les récoltes, interrompues par la pluie, vont pouvoir reprendre. Un tiers des surfaces de blé tendre sont encore à récolter, notamment dans le nord et le nord-ouest du pays », précise-t-il.

 

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Cette semaine, les opérateurs ont les yeux tournés vers le rapport mensuel américain Wasde sur la production et les stocks mondiaux des principaux produits agricoles, qui sera publié jeudi.

 

« Celui-ci devrait corriger les estimations de production de maïs au Brésil sous les 90 millions de tonnes et réviser également nettement la production de blé en Russie, encore estimée à 85 millions de tonnes dans le dernier rapport », selon Agritel.

 

Vers 17 h 30 sur Euronext, le blé perdait 1,75 euro à 227,25 euros la tonne sur l’échéance de septembre et cédait 0,75 euro à 231,50 euros sur celle de décembre.

 

Les cours du maïs reculaient de 50 centimes à 213,00 euros la tonne sur l’échéance novembre 2021 et gagnaient 75 centimes sur l’échéance de janvier 2022 à 214,75 euros.