Les cours sont proches des plus hauts de l’année, non loin des 230 euros la tonne.
En France, l’anticyclone, synonyme d’arrêt des averses, se fait encore attendre. Or les intempéries grèvent la qualité des grains. « Les problèmes qualitatifs demeurent source de préoccupation, avec une grande hétérogénéité selon les dates de récolte et selon les variétés », résume le cabinet Agritel dans une note du 6 août 2021.
Quant aux États-Unis, à l’inverse, c’est la sécheresse qui pose problème dans les États où pousse le blé de printemps (Minnesota, Dakota du Nord, Montana et Washington).
Or la demande est bien là, avec un appel d’offres de la Tunisie pour l’achat de 100 000 tonnes de blé tendre et 100 000 tonnes d’orge fourragère, rapporte Inter-Courtage.
Vers 16 h 15 sur Euronext, la tonne de blé progressait de 3,75 euros sur l’échéance de septembre à 228,75 euros, et de 3,75 euros sur celle de décembre à 231,75 euros.
Le prix de la tonne de maïs augmentait de 2,25 euros sur l’échéance de novembre à 213 euros, et de 1 euro sur l’échéance de janvier à 213,25 euros.