« Les conditions climatiques demeurent globalement favorables sur l’ensemble du continent européen et cela laisse envisager une production en forte hausse par rapport à l’an passé, mais également au-delà de la moyenne de ces dernières années », souligne le cabinet Agritel.

 

La semaine dernière, le ministère américain de l’Agriculture a révisé à la hausse la prochaine récolte mondiale de blé, plus que jamais attendue à des niveaux records, mettant les marchés agricoles sous pression.

 

« Les opérateurs ont aussi réagi à une information selon laquelle l’administration américaine pourrait se montrer un peu plus accommodante à l’égard des raffineurs » dans leurs obligations concernant l’incorporation d’éthanol dans les carburants, explique à l’AFP le courtier Damien Vercambre, de la société Inter-Courtage.

 

Au cours de ces derniers temps, la forte hausse des cours du maïs, liée à la forte demande chinoise et à la sécheresse au Brésil, a nettement renchéri les coûts de l’éthanol, produit à partir de cette céréale aux États-Unis.

 

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À 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,50 euro sur l’échéance de septembre, à 209,75 euros, et de 1,50 euro également sur l’échéance de décembre, à 209,50 euros.

 

La tonne de maïs reculait de 1,50 euro sur l’échéance d’août, à 259,50 euros, et de 2,75 euros sur l’échéance de novembre, à 208 euros.