Concernant l’ancienne campagne, « c’est quasiment fini pour beaucoup de gens, aussi bien à l’achat qu’à la vente », a commenté Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
« Sur la nouvelle campagne, le coup de froid va impacter les rendements », a-t-il ajouté, notant toutefois que les cultures, notamment en France, n’étaient pas trop humides avant cette chute des températures, ce qui devrait limiter le risque de gel, « mais bon on est un peu sur le qui-vive ».
Appels d’offres
Autres facteurs de soutien des prix pour la prochaine campagne commerciale, l’appel d’offres de l’Égypte lancé jeudi 1er avril 2021, et dont le résultat sera connu lundi 12 avril 2021 après midi, pour des chargements lors de la première quinzaine d’août.
« On notera également un achat par l’Arabie Saoudite de 295 000 tonnes de blé hard origines diverses », complète Agritel.
L’Algérie a également lancé un nouvel appel d’offres en blé, cette fois pour l’ancienne récolte. Il porte cependant sur de petites quantités de marchandises, destinées à alimenter directement des ports de capacité relativement modeste, en l’occurrence Mostaganem et Ténès, « peut-être plus faciles à alimenter par bateau que par la route ? », s’interrogeait M. Vercambre.
Peu avant 16h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,25 € sur l’échéance de mai à 208 €, et progressait à l’inverse de 50 centimes sur l’échéance de septembre à 197 €.
La tonne de maïs, elle, reculait de 0,50 € sur l’échéance de juin à 213,75 €, et reculait de 50 centimes sur l’échéance d’août à 211 €.
Sur les marchés physiques, le blé rendu Rouen perdait 5 € par rapport à vendredi dernier à 201 €/t. Le maïs rendu Bordeaux restait stable à 209 €/t, et le maïs Fob Creil baissait de 6 € à 213 €/t.