« Les opérateurs se montraient de plus en plus timides avant le rapport essentiel de l’USDA mercredi sur l’état des stocks trimestriels aux États-Unis et sur les intentions de semis en soja et maïs » des fermiers américains, a souligné le cabinet Agritel dans une note.
Par ailleurs, l’activité sur le marché physique « reste bien terne », selon Agritel, qui a noté « une nette chute » des cours des céréales la semaine dernière, dans le bassin de production de la mer Noire.
Concernant les conditions de culture, elles semblent favorables sur la majeure partie du continent européen. Dans l’Hexagone, FranceAgriMer, dans son baromètre Céré’Obs de vendredi, fait état de 87 % de cultures de blé tendre dans des conditions bonnes à très bonnes, une tendance qui n’a pas bougé par rapport à la semaine précédente.
Vers 16h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 4 euros sur l’échéance rapprochée de mai, à 210,75 euros, et 1 euro sur l’échéance de septembre, à 194 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, perdait 2,75 euros sur l’échéance de juin, à 210,75 euros, et à l’inverse, reculait de 1,50 euro sur l’échéance d’août, à 210,25 euros.
Sur le marché physique, le blé rendu Rouen perdait 2 euros, à 207 euros. Le maïs rendu Bordeaux gagnait 2 euros, à 208 euros, mais perdait 1 euro en Fob Creil, à 216 euros.