Des prévisions de pluies dans les plaines du sud des États-Unis, jusqu’ici très sèches, ont fait reculer le prix du blé à la Bourse de Chicago et entraînaient mécaniquement une baisse sur Euronext, où les cours ont fortement augmenté depuis le début de l’année.
Autre facteur qui pèse sur les prix, la révision à la hausse des projections de FranceAgriMer, concernant le niveau des stocks de blé en France, de 130 000 tonnes à environ 2,7 millions de tonnes, annoncée mercredi à l’issue du conseil spécialisé des grandes cultures de FranceAgriMer.
Appels d’offres
Ce repli des cours du blé a incité l’Égypte à lancer un appel d’offres en blé, ce jeudi, pour des chargements de bateaux autour de la mi-avril. Le résultat était attendu dans la journée. « Au regard des cours affichés chez les principaux exportateurs, la compétition promet d’être rude entre les différentes origines », a commenté le cabinet Agritel dans une note publiée jeudi.
« L’Algérie, quant à elle, pourrait avoir acheté entre 450 et 500 mille tonnes de blé, selon les rumeurs de marché, au prix de 323 $/t Caf origines optionnelles », ajoute encore Agritel. Mais cela restera à confirmer.
Du côté du maïs, la Turquie revient également aux achats pour 115 000 tonnes de marchandise.
Peu après 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 3 € sur l’échéance rapprochée de mai, à 224,50 €, et de 1,25 € sur l’échéance de septembre, à 200 €.
La tonne de maïs, quant à elle, perdait 1,50 € sur l’échéance de juin, à 217,25 €, et 0,50 € sur l’échéance d’août, à 215,50 €.