Le Gasc (autorité publique d’achat égyptienne) a finalement acheté 235 000 tonnes (quatre bateaux) de blé pour livraison lors de la première quinzaine de février, dont 115 000 tonnes de blé ukrainien entre 282,31 et 283,33 dollars la tonne prix CAF (coût, assurance et fret, prix final à l’arrivée chez l’acheteur) et 120 000 tonnes de blé roumain à 283,33 dollars la tonne, a rapporté le cabinet Inter-Courtage dans une note.

 

« Le blé français était offert au mieux à 286,85 dollar la tonne », soit un prix nettement plus compétitif que le blé russe (au mieux à 297,50 dollars la tonne), mais pas assez pour être retenu, a indiqué Inter-Courtage.

La Tunisie lance son appel d’offres

La mise en place de taxes à l’exportation pour le blé russe nuit à sa compétitivité. Elle incite les opérateurs « à accélérer leurs ventes d’ici au 15 février ; cependant, la logistique tourne déjà à plein régime et devient le facteur limitant », a souligné le cabinet Agritel dans une note.

Après l’Égypte, c’est au tour de la Tunisie de lancer un appel d’offres pour 117 000 tonnes de blé tendre, 100 000 tonnes de blé dur et 100 000 tonnes d’orge fourragère.

 

Peu après 16h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,25 euro sur l’échéance de mars, à 206 euros, et de 0,75 euro sur l’échéance de mai, à 203,75 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, perdait 5,25 euros sur le contrat de janvier, à 184,75 euros, et en progression de 0,25 euro sur l’échéance de mars, à 190,25 euros.