En fin de matinée, l’euro s’établissait à 1,2132 dollar, pénalisant la compétitivité des céréales européennes.
Du côté de l’offre française, les semis de céréales d’hiver, qui seront récoltées en 2021, « sont en hausse par rapport à une mauvaise année 2020 » — marquée par des intempéries au moment des semis — à 6,6 millions d’hectares (+11 % sur un an), a rapporté mercredi Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture.
La sole reste toutefois en retrait de 3,7 % par rapport à la moyenne de 2016 à 2020 (6,8 Mha). Quant à 2020, la récolte de blé tendre est confirmée à 29,1 millions de tonnes (–26,4 % sur un an, –18,6 % par rapport à la moyenne quinquennale). La production de maïs (semences comprises) est, quant à elle, revue à 13,5 millions de tonnes (+3,9 % sur un an), selon Agreste.
Sur Euronext, peu après 16h30, la tonne de blé tendre reculait de 3 euros sur l’échéance de décembre, proche de la clôture, à 206 euros, et gagnait 50 centimes sur celle de mars, à 202 euros.
À la même heure, la tonne de maïs perdait 1 euro sur l’échéance de janvier, à 186,25 euros, et 25 centimes sur mars, à 187,25 euros.