Le projet de loi Besson Moreau, ou Egalim 2, « doit aboutir à une meilleure rémunération des éleveurs de chèvres », déclare la Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec), dans un communiqué diffusé le 7 septembre 2021.
L’enjeu est d’autant plus important que « la filière caprine fait actuellement face à une hausse sans précédent du coût des matières premières qui fait s’envoler les coûts de production à des niveaux records. »
Construction du prix en marche avant
La clause de non-négociabilité du prix de la matière agricole envisagée dans le texte, qui devrait entrer en vigueur pour les prochaines négociations commerciales, intéresse tout particulièrement le syndicat, que ce soit pour la filière du lait de chèvre ou celle de la viande caprine. Et pas question de laisser les marques de distributeur (MDD) en dehors de cela.
« L’enjeu pour nous est d’éviter que les transformateurs n’attendent le résultat de leur négociation avec le distributeur pour ensuite convenir d’un prix pour nous producteurs, complètement déconnecté de la réalité de nos coûts et conditions de production », clame la Fnec.
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