Dans un communiqué du 11 août 2022, la .Confédération paysanne appelle les pouvoirs publics à « prendre les décisions permettant de vivre avec la diminution inéluctable de la ressource en eau ».
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Une gestion démocratique de l’eau
Le syndicat rappelle que l’eau est un bien commun, dont la gestion doit être démocratique et l’utilisation priorisée vers « la pérennité de la vie humaine et de la biodiversité dans son ensemble ».
« Les politiques publiques doivent être revues pour permettre de favoriser les pratiques agricoles les plus économes en eau », écrit le syndicat, tout en soulignant que la même réflexion doit être menée dans d’autres secteurs d’activité.
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Mais la Confédération paysanne tire également la sonnette d’alarme sur la situation actuelle des producteurs et demande des mesures rapides pour soutenir l’agriculture paysanne. Le syndicat souhaite notamment réserver l’utilisation de l’eau aux productions vivrières (maraîchage, arboriculture et petits fruits) et l’abreuvement des animaux.
Des mesures de plus court terme
Outre ces mesures, la Confédération paysanne demande aussi le déclenchement d’une aide d’urgence et que les producteurs assurés puissent eux aussi bénéficier du fonds des calamités agricoles.
Le syndicat rappelle qu’il s’oppose à l’approvisionnement des méthaniseurs en fourrages et paille, qui doivent être destinés prioritairement à l’alimentation animale. Il insiste sur la création d’une aide au transport de fourrages vers les éleveurs les plus en difficultés.
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