Agrifaune est né en 2006, pour développer des pratiques agricoles favorables à la biodiversité. Le dispositif associe les chambres d’agriculture, la Fédération nationale des chasseurs (FNC), la FNSEA et l’Office français de la biodiversité (OFB) qui est aussi son premier contributeur avec 53 % du budget (1,5 million d’euros par an).

Un groupe « Arbre en milieu agricole »

« Agrifaune est un programme qui permet de construire des solutions positives », a réaffirmé le 7 novembre 2024 — en ouverture de la journée technique du réseau — Olivier Thibault, directeur général de l’OFB, avant de laisser ses services présenter la convention-cadre de 2024-2027.

Pour l’essentiel, elle introduit deux nouveautés. D’abord, la création d’un groupe technique consacré à l’« Arbre en milieu agricole ». Précisément, « il travaillera sur l’arbre isolé dans les prairies permanentes et la restauration des haies », indique Marie-Catherine Schulz-Vannaxay, chargée de mission en agriculture, agroécologie et biodiversité.

Une convention qui n’est pas signée

Plus politique, le document prévoit d’ouvrir le comité de pilotage technique – l’une des deux instances de gouvernance d’Agrifaune – à des « parties prenantes ». Autrement dit, à « des instituts de recherche et des associations environnementales ». De quoi faire réagir, la FNC autant que la FNSEA. Et expliquer le report de la signature de la convention 2024-2027 ? Prévue le 7 novembre, elle a en effet été annulée ; officiellement pour « incompatibilité d’agenda ».