. Approuvée préalablement en décembre 2016, elle vise à atteindre « un monde où le bien-être des animaux est respecté, promu et renforcé, parallèlement à une amélioration croissante de la santé animale, du bien-être de l’homme, du développement socio-économique et de la durabilité environnementale ».
Quatre piliers
- Élaborer des normes internationales sur le bien-être animal
« L’OIE continuera d’élaborer des normes sur le bien-être animal avec la contribution d’experts internationaux, sur la base de recherches scientifiques pertinentes et en tenant compte des considérations éthiques associées et de l’expérience pratique », assure l’organisme dans un communiqué paru le 24 mai. Un nouveau projet d’élaboration des normes applicables aux systèmes d’élevage des porcs et à la mise à mort et l’abattage des reptiles élevés pour leur peau et leur viande est notamment en cours. »
- Développer des compétences et former les services vétérinaires
Parce qu’ils sont les acteurs principaux des questions liées au bien-être animal, l’OIE souhaite appuyer les compétences des services vétérinaires, dans leurs composantes publique et privée.
- Sensibiliser les gouvernements, les organisations nationales et internationales et le grand public aux questions de bien-être animal
« Assurer le bien-être animal est une responsabilité qui doit être partagée entre de nombreux acteurs, estime l’OIE. Une reconnaissance mutuelle et un engagement constructif des parties sont nécessaires pour parvenir à des améliorations durables du bien-être animal. Les pays membres sont par conséquent vivement encouragés à soutenir l’élaboration de programmes nationaux de sensibilisation et de formation au bien-être animal à destination des acteurs principaux, notamment des éleveurs, des préposés aux animaux, des chefs religieux et communautaires, et aussi des groupes clés tels que les scolaires. »
- Mise en œuvre progressive des normes de l’OIE sur le bien-être animal et des politiques correspondantes
L’OIE incite les pays membres à intégrer ses normes dans leurs législations nationales.
La stratégie mondiale recommande également la mise en place d’un nouveau forum conçu comme une plateforme de dialogue entre les experts techniques et les parties intéressées. « Cette plateforme leur donnera l’opportunité de s’impliquer dans le plan de travail de l’OIE relatif au bien-être animal », conclut l’organisme.